8. Le suspect n°1

Finois: Bonjour, qu’est-ce que vous faîtes là, Debri?
debri: Hé bien, hier j’ai aperçu une lueur chez les de Boisencore et la comtesse Habboriul m’est apparue et m’a demandé de retrouver son mari qui n’est jamais apparu. Je me mettais en route pour commencer mon enquête. Puis-je interroger les bases de données du commissariat?

Finois: Votre histoire me paraît drôlement alambiquée, d’autant que la comtesse est morte en 1664! Est-ce que vous savez que votre vaisseau a été visité cette nuit et que la cloison d’une cache secrète a été ouverte? Apparemment, quelqu’un vivait dans une pièce dont vous ne nous aviez jamais parlé!
Debri: Enfer!

Debri: Comme vous dîtes. J’espère que vous et Wizz ne nous avez caché aucun élément important pour notre enquête sur le meurtre de la jeune Ana. Ce n’est pas parce que des Gliesiens sont mêlés à cette affaire que toute lumière ne sera pas faite! En attendant, je vous rappelle qu’il vous ait interdit de quitter le prieuré.
Debri: … !

Debri rentra vivement. La nouvelle que Finois venait de lui apporter était celle qu’il redoutait le plus. Pendant qu’il réfléchissait à cela, le sommeil le surprit.

Cependant, Finois interrogeait la bonne dont il apprit qu’Ana ne voulait plus vivre dans Ultimat 589.

Finois: Bonjour, j’ai quelques questions à vous poser: que faisiez vous le jour du meurtre.
Hagen: Bonjour. Mr Alto se souvient probablement de moi malgré mon masque vu que c’est moi qui l’opérait alors qu’il avait été mal anesthésié.
Finois: Ok, on va vérifier. Et votre frère?
Hagen: En train de faire sauter le laboratoire Pléonaz. Il travaille sur une substance censée décluper l’intelligence, la Boumoline.
Finois: On va vérifier. J’aurais besoin d’un avis iconoclaste sur la santé mentale du capitaine Debri: est-il fou ou fait-il semblant?
Hagen: Heu… il est normal.
Finois: Ok. Il prétend juste avoir passé la nuit avec le fantôme de la comtesse Habboriul.

Après s’être réveillé, Debri décida d’aller lire dans le parc un ouvrage concernant l’Histoire du prieuré de St Amant. L’air était agréable et il pouvait entendre les propos de Finois et Ali, à quelques pas de lui. Il se plongea dans sa lecture: “Frère Anselme (1650-1705) connu pour être un jésuite irréprochable fut accusé sur le tard de s’adonner à l’alchimie. Peu avant son procès, son corps fut retrouvé effroyablement déchiqueté dans la pièce du prieuré où il faisait ses recherches théologiques et alchimiques. Certains disent qu’il aurait réveillé une créature de l’autre-monde, d’autres qu’il avait tout simplement fabriqué un explosif. Cet événement endeuilla la communauté de St amant qui commença alors à décliner“.

Finois: Alors, agent Ali, quelles sont les résultats des analyses.
Ali: Rien, vu que la bonne avait fait le ménage. Mais…
Finois: Oui?
Ali: Des affaires de Ana ont été retrouvées dans le tiroir du lit de Debri. Je ne pense pas que ce soit un élément important…
Finois: Comment? Mais nous tenons le coupable! Voilà pourquoi il est retourné au vaisseau cette nuit!

Ali: Debri, ouvre l’oeil! On est en train d’arrêter l’assassin d’Ana.
Debri courant: T’inquiète j’ouvre l’oeil!

Finois: Enfer! L’oiseau s’est envolé! Vous avez protégé un criminel!
Wizz: Je vous interdis de salir un agent confédéré gliesien! Debri est incapable d’une chose pareille!!!

Finois: Criminelle! Saboteuse!
Wizz: Imbécile! Crétin!
Frère Jacques: Puis-je vous rappeler que ces lieux sont dédiés à l’amour du prochain?